lundi 31 mars 2014

Pourquoi un blog de généalogie ?

A l'occasion de la Fête de l'Internet, Sophie de la Gazette des Ancêtres nous invite à nous pencher sur les raisons de la création de nos blogs respectifs. Je vais jouer le jeu, surtout que mon blog fêtera (déjà) son premier anniversaire demain !

C'est en effet le 1er avril 2013 que j'ai créé le blog Histoires d'Aïeux. A cet époque, j'étais déjà présent sur Twitter et je lisais avec assiduité les différents billets postés par chacun, avec l'envie d'y venir aussi. Et finalement je me suis décidé, au premier jour du Challenge AZ, à me lancer dans l'aventure.

Pourquoi ? Très bonne question. Je dois faire de la généalogie sérieusement (sous-entendu y consacrer un minimum de temps chaque jour) depuis bientôt une dizaine d'années maintenant. Tout a commencé avec un livret réalisé par un cousin lointain de ma branche paternelle, découvert chez ma grand-mère. Des heures de recherches compilées en arbres, histoires et autres photos d'actes. Le Graal pour tout généalogiste, qui m'a permis de mettre le pied à l'étrier. Sans tout copier de but en blanc mais en faisant les recherches moi-même et en vérifiant mes données avec celles du livret. Puis la naissance de mes enfants m'a incité à fouiller les racines de ma femme et ce sont ces racines qui occupent le plus clair de mon temps ! Pensez donc, une branche paternelle notamment qui n'a (quasiment) pas bougé au fil des siècles d'un triangle de 10 kms de côté nord Loiret / sud Essonne / ouest Seine-et-Marne. Disons que ça aide pour les recherches.

Mais malgré l'intérêt de ma femme et de la famille, j'avais envie de partager avec d'autres "adeptes". J'ai donc créer mon blog d'abord pour partager mes diverses expériences de recherches avec des passionné(e)s de généalogie. La blogosphère est suffisamment importante pour publier des articles et avoir en retour des discussions toujours très enrichissantes, qui permettent d'améliorer nos méthodes de travail, de trouver des aiguilles dans des bottes de foin ou encore tout simplement de discuter autour de nos ancêtres. Et les génétwittos sont tellement sympas qu'il aurait été dommage de s'en priver !

Ensuite, mon blog permet de rendre hommage à tous ceux sans qui nous ne serions pas là, tous ces ancêtres qui ont tracé leur route, pas forcément toujours droite ou aisée, parsemée d'épreuves souvent difficiles, mais qui toujours sont restés dignes et fiers.

Un blog à l'honneur
Difficile de mettre un blog plutôt qu'un autre à l'honneur. Tous mériteraient d'être cités ici, tant leur variété apporte à tous. Je vais tout de même en citer deux.

Celui de Sophie bien sûr, La Gazette des Ancêtres, qui m'a donné l'envie de créer le mien avec le Challenge AZ. Sophie anime cette blogosphère avec tant de ferveur et de bonne humeur que notre GO mérite bien une haie d'honneur pour tous les encouragements qu'elle nous donne et toutes les idées dont elle fourmille (même s'il est vrai que le compteur sur son blog pour le prochain Challenge AZ me fait un peu peur !).

Ensuite je vais citer le blog de Brigitte, Chroniques d'antan et d'ailleurs. Globe-trotteuse généalogique (ses recherches l'emmènent par exemple vers l'Allemagne ou l'Ukraine), elle abat en ce moment un travail considérable sur les Morts pour la France et les registres militaires de certaines communes de la Vienne. Et cela force le respect, en donnant l'envie d'en faire de même sur mes zones de recherche.

jeudi 20 mars 2014

#geneatheme M...comme métier, celui de garde-moulin

Le thème de ce mois-ci pour le #geneatheme est M comme métier, qui nous permet de mettre en avant un métier méconnu, oublié ou beaucoup pratiqué par nos ancêtres.

Je triche un peu, en vous invitant à (re)lire mon article du dernier #challengeAZ concernant le garde-moulin.

mardi 11 mars 2014

François Fils et ses femmes

François FILS fait partie d'une des branches collatérales de ma femme. Il naît le 08/03/1764 à Boigneville (Essonne), fils de Barthélémy FILS et de Denise GUDIN. Il exercera le métier de cultivateur.

Le 5 Ventôse an 3 (23/02/1795), il va se marier à Buno-Bonnevaux, commune voisine, avec Marie Anne BUTET, de 10 ans sa cadette. Elle est la fille de Louis François BUTET et de Marie Anne POIRIER.

Voici l'acte de mariage, un acte rien de plus classique.

Sources : Archives 91, Buno-Bonnevaux, cote 4E_0453

Ils auront deux enfants, dont un seul Amand François survivra et se mariera. Marie Anne BUTET décède cependant trop jeune, en 1802 à l'âge de 27 ans, quelques semaines avant sa fille, à peine âgée de 2 ans.

François FILS, tout à son chagrin, ne se remariera pas aussitôt, élevant son garçon très certainement seul, ses parents étant décédés déjà avant son mariage.

Enfin, en 1804, il franchit le pas et décide de se remarier. Le mariage apparaît toujours sur les registres de Buno-Bonnevaux, où il est installé. Le 10 Ventôse an 12 (01/03/1804), il épouse donc en secondes noces.....Marie Anne BUTET ! Celle-ci est fille de Jean BUTET et de Anne CHARPENTIER, et veuve de Jean Pierre PREVOST. Se seconde femme est donc la parfaite homonyme de sa première femme décédée.

Source : Archives 91, Buno-Bonnevaux, cote 4E_0454

Les deux Marie Anne BUTET ne sont en plus pas étrangères l'une à l'autre, étant cousine par leurs pères.

Source : mon arbre Geneanet

Pour la petite histoire, la seconde Marie Anne BUTET décédera quelques années après le mariage, en 1807 et François FILS se remariera en 1810 avec Marie Louise Lucas.