mardi 11 mars 2014

François Fils et ses femmes

François FILS fait partie d'une des branches collatérales de ma femme. Il naît le 08/03/1764 à Boigneville (Essonne), fils de Barthélémy FILS et de Denise GUDIN. Il exercera le métier de cultivateur.

Le 5 Ventôse an 3 (23/02/1795), il va se marier à Buno-Bonnevaux, commune voisine, avec Marie Anne BUTET, de 10 ans sa cadette. Elle est la fille de Louis François BUTET et de Marie Anne POIRIER.

Voici l'acte de mariage, un acte rien de plus classique.

Sources : Archives 91, Buno-Bonnevaux, cote 4E_0453

Ils auront deux enfants, dont un seul Amand François survivra et se mariera. Marie Anne BUTET décède cependant trop jeune, en 1802 à l'âge de 27 ans, quelques semaines avant sa fille, à peine âgée de 2 ans.

François FILS, tout à son chagrin, ne se remariera pas aussitôt, élevant son garçon très certainement seul, ses parents étant décédés déjà avant son mariage.

Enfin, en 1804, il franchit le pas et décide de se remarier. Le mariage apparaît toujours sur les registres de Buno-Bonnevaux, où il est installé. Le 10 Ventôse an 12 (01/03/1804), il épouse donc en secondes noces.....Marie Anne BUTET ! Celle-ci est fille de Jean BUTET et de Anne CHARPENTIER, et veuve de Jean Pierre PREVOST. Se seconde femme est donc la parfaite homonyme de sa première femme décédée.

Source : Archives 91, Buno-Bonnevaux, cote 4E_0454

Les deux Marie Anne BUTET ne sont en plus pas étrangères l'une à l'autre, étant cousine par leurs pères.

Source : mon arbre Geneanet

Pour la petite histoire, la seconde Marie Anne BUTET décédera quelques années après le mariage, en 1807 et François FILS se remariera en 1810 avec Marie Louise Lucas.

2 commentaires:

  1. Voilà de quoi s'arracher les cheveux tant qu'on n'a pas compris le fin mot de l'histoire. Je viens de trouver un cas similaire : un homme qui s'est marié 4 fois, sa première et sa dernière épouse étant de parfaites homonymes. Ça ne doit pas être rare si les prénoms sont courants et que les personnes restent dans la même région.

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  2. la chance que j'ai sur ce coup, c'est qu'il s'agit d'une commune que j'ai étudiée en long, en large et en travers, donc j'avais tous les éléments en main pour ne pas m'arracher les cheveux justement ;-)

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