vendredi 5 avril 2013

#ChallengeAZ E comme...Eplucher les registres

Un peu de méthode pour cette lettre E (ma méthode en tout cas, qui peut convenir ou non à chacun). Commençons par le commencement. Comme la plupart des généalogistes qui cherchent à retrouver leurs racines, j'ai remonté les couples, les branches, jusqu'à un certain moment, où les choses se compliquent un peu (archives manquantes, difficilement lisibles, ...). En faisant ce travail de recherche d'ascendance, je notais bien sûr les informations qui m'intéressaient directement, mais aussi je notais souvent dans un fichier Word les actes qui ne m'intéressaient pas, mais qui concernaient des individus portant un des patronymes que j'étudiais. Comme dit hier pour ma lettre D, j'ai ainsi pu recouper une importante tribu Doré dans le sud 91.

Je me suis cependant rendu compte que je passais à côté de nombreux actes qui, au final, pourraient m'intéresser. En "redescendant" les arbres, je laissais de côté les frères et soeurs des conjoints trouvés, ou les enfants d'un précédent mariage, ou des lointains cousins. Et comme dans beaucoup de petits villages, je trouvais au final au hasard de certaines unions des gens que j'avais croisés auparavant, mais sans les noter car ne portant pas un nom qui m'intéressait.

J'ai alors pris une décision que je ne regrette pas aujourd'hui. Celle de lire les registres en entier et de noter tous les actes qui au final pouvaient m'intéresser, même de très loin. J'en suis à ma 4ème commune du sud Essonne (villes dont j'ai parlé hier).

J'ai cette chance que les patronymes pour lesquels je fais des recherches ne soient pas trop communs. Et surtout, c'est une donnée importante, les communes de ces recherches sont plutôt de petits villages (à quelques exceptions près).

Le seul inconvénient que je vois à cette méthode : elle est fastidieuse et chronophage. En contrepartie, les avantages sont plus importants à mes yeux. J'arrive par exemple sans trop de souci à reconstituer des descendances presque entières à partir d'un couple du début/milieu du XVIIIème. J'ai "à disposition" toutes les données sur les familles alliées aux ancêtres qui m'intéressent, même quand ce sont des alliés lointains. Par exemple sur Geneanet, mes deux patronymes les plus fréquents ne concernent aucun de mes ancêtres directs (ou de ceux de mon épouse). Ce sont uniquement parfois même des alliés de cousins, mais qui sait si un jour je ne retrouverais pas un lien plus proche avec ces familles. Et alors, j'aurais déjà toutes les informations.

Et enfin, ces données sont partagées et elles servent à d'autres. Pour Prunay-sur-Essonne (91) par exemple, je pense avoir intégré dans mon arbre entre 70 et 75% des actes de cette commune. Et ainsi, on reçoit de temps en temps des messages sur Geneanet de gens qui vous remercient car ils ne connaissaient pas toute une branche de leur généalogie, que mes relevés leur ont révélée.

1 commentaire:

  1. Je toujours trop impatiente de "monter" les branches de mon arbre. Alors en effet, j'en perds aussi les "collatéraux"...

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